Nous sommes maintenant à six mois de la création de la Communauté Pays Basque qui devrait normalement voir le jour le 1er janvier 2017.
Cependant, les opposants (certains en tout cas), semblent déterminés à continuer leur bataille contre l’EPCI unique. La suite des évènements me semble conditionnée à deux convictions et deux questionnements.
Mais soulignons tout d’abord que deux jalons importants ont été posés ces dernières semaines.
Le premier : la mise en place d’un comité de pilotage en charge de la mise en place de l’EPCI unique. Ce comité de pilotage est composé des représentants des intercommunalités actuelles et de la direction du Conseil des élus.
Second jalon : la publication par le préfet, le 13 juillet dernier, de l’arrêté portant création de la “Communauté d’Agglomération du Pays Basque”.
Aujourd’hui, la légitimité démocratique de cette création est incontestable, puisque 2/3 des municipalités représentant 2/3 de la population se sont prononcés en sa faveur. Et on ne pourra pas dire qu’il n’y pas eu débat.
Car, comme on s’en rappelle, les opposants n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire entendre leurs arguments. Ces arguments n’ont rien changé à l’adhésion préalable des communes au projet de l’EPCI. Bien au contraire, la campagne en faveur du non aura contribué à renforcer une conviction fondamentale dans l’opinion : il ne faut surtout pas mettre les destinées du Pays Basque entre les mains des stratèges politiques qui l’ont conçue.
Mais qui sont les opposants qui pourrait encore s’obstiner contre l’EPCI unique ? Cette première question paraît incongrue, mais elle se pose effectivement puisque les élus ayant participé à un récent recours contre l’EPCI auprès du ministère de l’intérieur n’ont pas voulu se dévoiler eux-mêmes.
Malheureusement pour eux, ce pays est trop petit pour que les choses ne finissent pas par se savoir, et c’est finalement Mediabask qui a rendu publique la liste des opposants “masqués” signataires du recours, et la réponse que leur a adressée le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve.
Feu vert de l’Intérieur
Dans cette réponse, on remarque au passage, le rôle joué par Jean-Jacques Lasserre, dont on apprend qu’il fait partie de ceux qui ont sollicité une rencontre avec le ministre de l’Intérieur pour lui exposer de vive voix les argumentés développés dans le recours.
On remarque également les “absents” dans la liste des signataires du recours. Parmi eux, les maires de Biarritz et d’Anglet, Michel Veunac et Claude Olive qui sont cohérents avec leurs déclarations publiques affirmant qu’ils respecteront le vote des communes.
En contraste, leur attitude cohérente nous amène à la seconde question : à quel jeu jouent les autres opposants ? Elle est suscitée par la “tactique” qu’ils emploient, qui, malgré le fait que nous sachions maintenant qu’ils ne sont pas de grands stratèges, ne manque pas de nous désorienter, puisque non content de vouloir remettre en question un vote démocratique, ils semblent vouloir le faire en évoluant de façon masquée, et en usant de manoeuvres pour le moins alambiquées…
En effet, quand on regarde par exemple la liste du comité de pilotage aujourd’hui en charge de la mise en place de l’EPCI, on ne peut que s’étonner d’y retrouver notamment messieurs Loustaudine (maire de Saint-Palais), Laflaquière (élu d’Anglet), Lafitte (élu de Biarritz) signataires du recours au ministère de l’intérieur.
A quel jeu jouent-ils ? Sont-ils là pour contribuer positivement à la mise en place de l’EPCI, ce qui implique un mea-culpa (au moins implicite) vis-à-vis du recours auquel ils ont participé ? Ou restent-ils déterminés à bloquer la création de l’EPCI, auquel cas, ils n’ont rien à faire dans le comité de pilotage en charge de sa mise en place?
Convenons cependant que parmi les opposants à l’EPCI déterminés à fouler au pied la décision des communes, il y en a au moins un qui, lui, n’avance pas masqué : le compagnon de route de Jean-Jacques Lasserre, j’ai nommé M. le conseiller régional Barthélémy Aguerre.
En effet, ce dernier affirme par monts et par vaux qu’il est déterminé à déposer à l’automne un autre recours au tribunal administratif et, si nécessaire, à payer de ses propres deniers les frais juridiques conséquents qu’il nécessiterait.
Nous en venons ainsi à ma seconde conviction : il est nécessaire de rester mobilisés jusqu’au bout, et attentifs aux élucubrations tactiques et stratégiques toujours un peu surprenantes des opposants “masqués” et non “masqués”.
Vous parlez bien de Monsieur Lasserre Président du CD 64, qui par une décision datant de début 2016, à commencé par faire fermer les LRA (lieu de rencontre et d’accompagnement) sur tout de département, 5 animateurs/animatrices entre Bayonne et st Jean de luz et je ne sais combien sur le Béarn ensuite a dezingué de nombreux services sociaux (le BAL, atherbea, gadgé voyageur, j’en oubli plein…) à fini par sabrer le service de prévention spécialisée, ( éducateur de rue travaillant dans les quartiers populaires de bayone et boucau avec des jeunes en difficultés) baisse de subvention de 40%! Résultat 8 collègues au chômage en septembre et de nombreux jeunes et familles à l’abandon dans nos quartiers populaires!!!
Alors, Mr Lasserre, laissez la future EPCI faire sont chemin et occupez vous plutôt des compétences dont vous êtes responsable svp.
Barek, éducateur de rue bientôt à la rue!!!