●●● mais pas tant que ça que le 29 juillet, sur proposition du groupe Fà Populu Inseme, l’Assemblée de Corse vote une motion de soutien à Jakes Esnal et Ion Parot et apporte également son soutien aux militants de Bake Bidea et des Artisans de la Paix arrêtés le 23 juillet. “Simu fratelli / Anaiak gara / Circhemu a strada / Askatasunera…”
●●● que 500 ans après le retour d’Elkano, qui a bouclé le premier tour du monde commencé par Magellan, le navigateur de Getaria soit simultanément célébré par les Portugais, les Espagnols et les Basques. La terre est ronde.
●●● qu’une nouvelle gare grande vitesse va être construite à Irun, pour 70 millions d’euros, dans le cadre du projet ferroviaire de Y basque. La LGV s’est faite doubler…
●●● que le maire d’Irún, José Antonio Santano, demande au préfet Eric Spitz la réouverture du pont frontière Avenida qui permet aux piétons de rallier Hendaye et Irun, fermé par la France depuis un an et demi pour “renforcer la lutte contre le terrorisme”. Et inviter les migrants à traverser à la nage ?
●●● que des policiers espagnols participent au dispositif de sécurité du préfet Eric Spitz lors du blocage d’Iparralde le 23 juillet “afin de faciliter le dialogue avec les Espagnols présents sur notre territoire, et notamment pour assurer la traduction et la bonne circulation de l’information”. Et créer des ponts ?
●●● que le promoteur immobilier Alday propose une construction de 799 m2, évitant le seuil de 800 m2 qui l’aurait contraint à réaliser une part de logements sociaux. Un coup de mètre.
●●● que le jeune député de la quatrième circonscription, Iñaki Echaniz, interpelle le ministre de l’économie Bruno Le Maire à l’Assemblée sur la situation préoccupante du logement en indiquant que le Pays Basque n’est “ni un hôtel, ni une plateforme boursière”. Encore une tuile pour Le Maire.
●●● que l’usage d’eau potable soit soumis à des restrictions dans 20 communes du Pays Basque depuis le 26 juillet. Dès l’ouverture de ses fêtes, le 27 juillet, la ville de Bayonne s’est montrée solidaire.
●●● que François Hollande lâche, à propos d’Emmanuel Valls : “c’est assez triste de finir comme ça”. Autoépitaphe?