Des terres agricoles condamnées à être bétonnées… C’est le scénario que refuse, à Cambo, le collectif Marienia ez hunki, avec le Cade et Lurzaindia, contre la mairie et Bouygues Immobilier. “Une opération purement spéculative, pour servir les copains’, au mépris des besoins agricoles vitaux et de trois Appellations d’origine contrôlée.
Nous étions plus de 1000 rassemblés samedi 23 avril pour dire fermement notre opposition au projet de constructibilité du plateau de Marienia acté par le vote du PLU en 2019, contre lequel un recours a été déposé par Lurzaindia, le CADE et l’association Nahi dugun Herria en opposition à la majorité municipale de Cambo.
Bouygues immobilier avait déposé un permis de construire condamnant 3,7 ha de terres agricoles à être bétonnés. Ce permis, entaché d’irrégularités, a également fait l’objet d’un recours judiciaire.
Ce samedi, nous voulions à nouveau signifier notre attachement à la préservation des terres agricoles et nourricières et au maintien des exploitants agricoles du Pays Basque. Parce que l’activité agricole permet la production de biens alimentaires, la préservation de la biodiversité, l’entretien des paysages, mais aussi parce qu’elle est créatrice d’emplois.
Cependant, depuis plusieurs décennies, avec une accélération ces dernières années, notre activité est mise à mal par une aggravation de la spéculation foncière et une accélération de la perte des surfaces agricoles. Oui, l’agriculture en zone littorale et périurbaine est particulièrement mise à mal. Les communes constituant la ceinture des agglomérations littorales connaissent une déprise agricole du fait de la forte pression foncière et immobilière, qui relègue l’agriculture toujours plus loin à l’intérieur des terres.
L’artificialisation du plateau de Marienia, prévue dans le PLU de Cambo, est un exemple criant de l’atteinte supplémentaire à la pérennité des terres et des exploitations agricoles en voie de disparition, notamment dans les communes proches du littoral du Pays Basque.
L’accès au foncier pour conforter les petites fermes est difficile et l’accès à la terre pour les jeunes non issus du milieu agricole est un facteur d’exclusion. De plus, cette zone est constituée de terres agricoles exploitées, situées sur l’aire de trois appellations d’origine contrôlée : le Piment d’Espelette, l’ Ossau Iraty et le Kintoa.
Avec le collectif Marienia ez hunki, nous défendons la réalisation de logements sociaux, (7% actuellement à Cambo au lieu de 25% prévus par la loi), mais la bétonnisation de Marienia n’est qu’un grossier alibi pour masquer une opération purement spéculative, pour servir les copains.
Le besoin en logements, notamment sociaux est évident mais au regard du nombre de logements vacants, ou résidences secondaires, ou encore de dents creuses en zone urbanisée, n’y a t-il pas d’autres solutions ?
La nécessité de l’arrêt de l’artificialisation des terres agricoles vis à vis de la protection de la ressource et de la transition écologique est largement argumentée jusqu’au plus haut niveau !
En artificialisant les parcelles les plus favorables à l’agriculture, de superficie conséquente, ce projet de PLU défavorise l’activité agricole. Il va à l’encontre de la relocalisation de la production.
Bref, il faut mettre un coup d’arrêt à ce projet !
“Le Québec n´est pas à vendre!”.
“La Corse n´est pas à vendre!”.
“Iparraldea ez dago salgai!”.
La plupart des propiétaires développent plus d´activité avec des volailles, des porcs, des vaches.
Iparraldean kontrolik gabeko hiri-hedapenaren ondorioz, laborantza eta abeltzaintza ustiapenak desagertzera dijoazte.
Le Gouvernement de la France ne permettra jamais la disparition des terres agricoles et d´élevage du Québec.
Le PNB d´Iparraldea et la Communauté du Pays Basque veulent réglementer et conserver le territoire agricole et d´élevage basque.
Iparraldeko EAJ laborarantza eta abeltzaintza beti babestuko du.
Iparraldeko EAJ-K laborantza…