Dans un article d’Enbata publié en ligne le 29 juin dernier E. Duny-Pétré, rédacteur attitré du journal, prétend apporter toute la lumière sur les futures élections à la présidence de la CAPB et revient sur les élections municipales à Bayonne.
Nous n’aborderons pas le premier point au fond : en effet, sous couvert de journalisme et, sans aucun doute au nom de la liberté d’expression, E. Duny-Pétré, intervient publiquement dans un débat interne du mouvement politique auquel il appartient par ailleurs. Alors même que le débat en interne n’a pas encore eu lieu, alors même que les militant.e.s d’EH BAI dont nous sommes n’ont pas encore reçu l’information des différentes options soumises à débat et que la décision de présenter ou non un.e candidat.e à la présidence de la CAPB se prendra en AG, E. Duny-Pétré a déjà tranché et fait campagne publiquement pour M. Etchegaray, candidat non encore déclaré. Nous le disons clairement : ce faisant E. Duny-Pétré méprise ouvertement son parti politique et tou.te.s ses militant.e.s et va à l’encontre des règles de fonctionnement interne qui sont celles de toute structure collective quel que soit leur objet.
Loin de s’en contenter, E. Duny-Pétré croyant sans doute servir son objectif (faire élire M. Etchegaray à la présidence de la CAPB) attaque directement Alain et Jean-Claude Iriart les accusant d’avoir en quelque sorte fomenté un complot visant à « mettre en orbite Alain Iriart à la CAPB ». Pour se dédouaner il reprend une thèse de « Monsieur X » dans la Semaine du Pays Basque.
De fait, il s’en prend délibérément à l’intégrité morale des personnes en question et les accuse d’avoir manœuvré pour des buts personnels et d’avoir manipulé l’association Baiona Verte et Solidaire. Du même coup, nous serions soit complices de la manœuvre soit des imbéciles.
La fin justifie les moyens semble-t-il, l’important c’est de gagner diraient certains… au-delà des idées défendues, nous nous interrogeons sur les valeurs et l’éthique à l’œuvre derrière de telles pratiques. Est-il besoin de le dire, elles vont à l’encontre des valeurs et du projet politique que nous défendons en tant que militant.e.s de la gauche abertzale, à l’encontre également des valeurs et du projet défendus par les membres de Baiona verte et solidaire.
Ibai Aguirrebarrena, Jakes Bortayrou, Bea Candy Bercetche, Dominika Daguerre, Eukene Martinez de Guereñu, Peio Menta, Pierre Nouqueret, Hélène Ricarrère, militant.e.s EH BAI Baiona, membres de la coordination Baiona verte
“Alors même que le débat en interne n’a pas encore eu lieu, alors même que les militant.e.s d’EH BAI dont nous sommes n’ont pas encore reçu l’information des différentes options soumises à débat et que la décision de présenter ou non un.e candidat.e à la présidence de la CAPB se prendra en AG”…un membre d’EH Bai et non des moindres annonce publiquement qu’il pense qu’il faut un candidat EH Bai à la présidence de la CAPB, pas comme une candidature de témoignage mais avec une stratégie visant à gagner la présidence, et que ce candidat devrait être lui-même. Est-ce que ce faisant ce faisant, A.Iriart “méprise ouvertement son parti politique et tou.te.s ses militant.e.s et va à l’encontre des règles de fonctionnement interne qui sont celles de toute structure collective quel que soit leur objet” ?
Les signataires très certainement de bonne foi peuvent-ils nous expliquer comment ils savent que Jean-Claude Iriart et son frère Alain n’ont pas “fomenté” de complot pour dégager Jean-René Etchegaray de la mairie et de la CAPB?
Ça part d’un très bon sentiment de vouloir sauver le soldat A.Iriart mais il nous faut des preuves plus tangibles , non ? Sinon on va croire que les deux frères tentent in extremis de faire passer sous le tapis l’opération de mise en orbite d’Alain vers la CAPB… Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup comme on dit…
Les signataires voudront bien reconnaître avec nous que le timing de l’annonce d’Alain Iriart, trois jours avant le deuxième tour des élections municipales et le final du duel Etchegaray vs Etcheto, avait tout l’air d’un joli cadeau à ce dernier et sentait un peu le “tratu” avec lui au sujet de la CAPB, non ?
Sinon, pourquoi ne pas avoir attendu le lundi ?