Jesus, Maria ta Josepe! Quel équipage que celui qui s’est pointé à Itsasu l’autre matin pour présenter son alternative à la communauté des 158 communes d’Iparralde, quel attelage pour traîner le canon qui doit dézinguer le projet de com de com unique !
Jugez plutôt: deux ou trois anti-euskaldun recuits, deux ou trois partisans strabiques d’une collectivité basco-béarnaise, deux ou trois maires de l’intérieur endimanchés, en service commandé par les sieurs Lasserre et Aguerre. Que des vieux chevaux de retour.
Sans oublier le cocher, le maître du Palais, qui pleure ses années sex perdues, mais qui compte bien pourrir celles des autres, notamment celles de son voisin à la maison plus haute que la sienne. Tous venus défendre leur raison de vivre: « j’y suis, j’y reste ».
Tu comprends, on est très bien avec ce qu’on a. On n’est peut-être pas très puissant, on ne pèse peut-être pas besef en dix petits morceaux, mais au moins chez nous c’est nous qui avons le pouvoir. Alors, touche pas à ma communauté ! Touche pas à mes indemnités de vice-président! Bien sûr j’ai déjà mon salaire ou ma retraite et mon indemnité de maire ou même de conseiller territorial ! Mais ça suffit pas. Tu comprends, la vie est si chère aujourd’hui le jour. Avec 6 ou 7.000€ par mois, t’as plus rien. Et puis j’ai encore des enfants à assumer. Tu sais combien ça coûte un gosse a nourrir? Et à éduquer ? Non, mais on comprend, on compatit même.
On en est ressorti tout ému! C’est vrai quoi, on ne va pas priver ces braves gens de leurs jobs si durement gagnés. Il faut relativiser quand même: qu’importe que le Pays Basque reste émietté, que les solidarités soient repoussées aux calendes basco-béarnaises, que ce territoire ne puisse pas parler d’une seule voix devant Rousset ou Urkullu, pourvu, oui pourvu que tous ces artisans, que dis-je, ces artistes du self-service, puissent continuer à fredonner « ah, qu’on est bien quand on est dans son bain ». Ils le valent bien.
Urdamuno
Au delà du fond de ce billet d’humeur, j’aime bien ce style d’écriture. Il ressemble au mien ! il y a des infos qui apparaissent de façon sibylline.
Mais il y a une chose que je n’apprécie pas, c’est l’anonymat.
Les surnom ou les noms de guerre, c’était avant.
C’est dommage, cela enlève de la crédibilité aux propos !