Au second tour des élections départementales, le PS Henri Etcheto espère être réélu. Pour cela, il a impérativement besoin de faire le plein des voix de gauche, des Verts et… des 818 électeurs qui ont voté pour les candidats d’EHBai, Garbiñe Eraso et Peio Heguy. Au deuxième tour le 27 juin, tout se jouera à la marge. Si les électeurs abertzale acceptent de rejoindre l’union sacrée avec Henri Etcheto comme porte-drapeau, il sera réélu et son avenir politique sera conforté. Avec un risque supplémentaire : actuellement leader de l’opposition au Conseil départemental, il ambitionnera de le présider demain.
En revanche, la défaite d’Henri Etcheto aura plusieurs conséquences. Après deux échecs successifs aux élections municipales de 2014 et 2020, plus la perte de son poste de conseiller départemental le 27 juin prochain, son avenir politique sera anéanti. Henri Etcheto aura prouvé aux yeux de son camp qu’il est une machine à diviser et à perdre, qu’il est l’obstacle principal à l’alternance tant attendue par tous les progressistes bayonnais. Faire passer à la trappe Henri Etcheto, favorisera l’émergence chez les socialistes d’un chef de file abertzale-compatible. Cela permettra enfin le rassemblement qui ouvrira la porte à la victoire en 2026. La capitale d’Iparralde basculera dans les mains d’une majorité de progrès, écologiste, abertzale et solidaire.
Les forces politiques de ce pays doivent intégrer une notion majeure : refuser de financer la rénovation du collège basque Estitxu Robles-Arangiz, mégoter sur le processus de paix, dire non à la création de la Communauté d’Agglomération Pays Basque, refuser d’y siéger et de participer à la toute première reconnaissance institutionnelle de nos trois provinces, être favorable à la construction de la LGV, rester silencieux voire indifférent au sort des migrants… tout cela a un coût politique. Vient le jour où il faut le payer.
Le sort d’Etcheto est désormais entre nos mains. L’avenir de Bayonne aussi.
+ Le résultat de premier tour des élections départementales dans le canton de Bayonne 3 :
ERASO Garbiñe & HEGUY Peio : 818 voix (14,83%).
DUPRAT Véronique& ESTEBAN Mixel : 882 voix (16 %).
DUPREUILH Florence & ETCHETO Henri : 1453 voix (26,35%).
MOUAZAN Mallaury & RABOTEAU Alban : 641 voix (11,62%).
ALLEMAN Olivier & LAUQUÉ Christine : 1720 voix (31,19%).
Je l’ai déja écrit ici : on peut comprendre votre exaspération face au jacobinisme d’ arrière-garde
d’ Etcheto. De là a faire élire deux réactionnaires tout aussi jacobins qu’ Etcheto comme Alleman et Lauquié …
Le vote blanc ça existe, il a un sens, il faut parfois l’ utiliser.
Le vote blanc ne fait pencher la balance dans aucun sens, le vote utile vaut double. Si l’on veut qu’Henri Etcheto termine ce dimanche 27 juin sa carrière de leader anti-abertzale, et cesse d’enlever toute chance à une vraie alternance sur Bayonne, il faut s’en donner les moyens. Je ne voterai pas pour, je voterai contre.
Tout à fait.
Il est temps que les socialiste locaux tournent la page Etcheto. A nous de lui montrer la sortie !
La meilleure solution pour évincer Etcheto était de faire une alliance des forces de gauche entre les abertzale, les Verts et Génération.s dès le premier tour. Ainsi cette alliance de gauche aurait pu dépasser Etcheto dès le premier tour et elle serait en ce moment au second tour face à la majorité départementale représentée par Alleman/Lauqué. Ce n’est qu’une hypothèse, mais les résultats l’affirment.
Et exactement la même formule aurait pu s’appliquer à Bayonne 2, en ajoutant deux cantons à la liste des sept disputés au second tour par les abertzale.
J’aurais préféré qu’Etcheto soit évincer à la régulière par une équipe et un programme en faveur de la transition écologique et social, la collectivité à statut particulier, le processus de paix, le développement de la politique linguistique… que de voir un article sur Enbata écrit par un abertzale qui appelle à voter les candidats de la majorité départementale, qui plus est Alleman, qui pour l’instant n’a pas démontré son attachement aux valeurs portées par les abertzale.
A quand une réelle alternance à Bayonne ?
Milesker Ellande pour cette analyse claire et directe. C’est ce dimanche et lors de ce second tour des élections départementales que se joue la possibilité réelle pour une majorité progressiste, enfin réunifiée, de gagner Bayonne. En votant contre Henri Etcheto, on neutralise définitivement cet empêcheur de rassembler en rond et on ouvre enfin la voie vers le rassemblement des différentes gauches bayonnaises.
Claire directe, mais fausse.
À moins qu’Ellande, et d’autres dirigeants d’EH Bai aient viré à droite ?
Regardez quand même pour qui vous votez !
Quelle belle manière d’appeler à voter à droite, mais il est vrai que vous en avez pris l’habitude. Vous avez enfin choisi votre camps. Lamentable
Il faudra m’expliquer un jour en quoi Christine Lauqué est plus à droite qu’Henri Etcheto, et en quoi Henri Etcheto est plus à gauche que Christine Lauqué…
Il suffit de lire les programmes et de regarder les actes, surtout celui de leur mentors qui virent de plus en plus à droite (voir leur focalisation sécuritaire…).
C’est vous qui nous y poussez en présentant encore une fois notre adversaire le plus déclaré. C’est son entêtement qui est lamentable. Changez de candidat et nous en reparlerons.
Enbata fait encore le jeu du système Etchegaray !
Sans surprise, Sans aucune retenue, rien de constructible dans cette haine d’encre …
On aura tout vu un éducateur qui souhaite faire barrage à la gauche dans des élections départementales, le cœur même de l’action sociale ! Txalo ! J’ai imprimé l’article il est à garder ze lotsa !
Vu le contexte, les demandes de la population qui explosent, on a grand besoin d’un département de proximité, solidaire et protecteur !
Harrotasunez ta koherentzi betean ene baloreekin, EZKERRA beaz ETCHETO bozkatuko dut dudarik gabe !
En quoi est-il étonnant qu’Enbata ferraille contre un des adversaires les plus acharnés de la cause basque ? Cela fait partie du jeu démocratique normal. Henri Etcheto prend ses responsabilités. Il est en première ligne du combat contre les revendications abertzale. Il assume une position idéologique sans concession contre les aspirations du Pays Basque à plus d’autonomie, comment et pourquoi le journal historique des abertzale d’Iparralde ne mènerait pas, énergiquement mais démocratiquement, la bataille contre lui ? Il n’y a aucune haine là-dedans, juste de la constance et de la cohérence.
Abertzaleak ez gira ahanzkorrak. Gure aliatuek gure iraunkortasunaren gainean kontatzen ahal dute, gure etsaiek ere bai.
Horrelako jokoarekin segitzen ahal duzute beaz luzaz begirale ta eskuin zentroaren kabia indartzen.
Ta barkatu nun ditugu departamentuaren kopetentziak, bake prozesua aintzinarazteko ? Elkargoaren konpetentziak idartzeko ? Garraioetan AHTa oztopatzeko ? Ze oino ah bai euskararen erakaskuntza ofizializatzeko ?
Sinpleki nihunnnn !
Continuez à tout mélanger et voler le débat de fond que les habitants du département méritent !
Anartean, la côte Basque devient de plus en plus inaccessible, le promoteurs se régalent, la sociologie changent, les loyers HLMs augmentent, les éducateurs de rue disparaissent, les aides aux CCAS diminuent … Hor ere Etchetorengatik ?? Sûrement la faute d’Etcheto la aussi ??
Paso hori guzia ez dira zuen aferak, besteen zailtasunak egunerokoan ez da bate lehentasuna zuentzat !
Et Teo, t’excite pas trop. Enbata ne vole de débat à personne, il ne fait que l’alimenter, et tu es pas obligé de le lire si ça te rend malade. Par contre,effectivement, la position pro-LGV d’Henri Etcheto est un vrai danger pour le logement à Bayonne et en Pays Basque de manière générale. Si demain, on rajoute des soutiens locaux à l’obsession d’Alain Rousset, désormais libéré de son alliance avec les Verts qui le freinaient sur ce terrain là, de réaliser à tout prix la voie nouvelle LGV Bordeaux-Hendaye, là oui, la situation foncière et immobilière locale va devenir totalement hors de contrôle. Mettre Bordeaux à une heure de Bayonne et Paris à 3 heures, c’est littéralement suicidaire à ce niveau.
Plutôt d’accord avec l’analyse d’Amaia
Concernant les 2 candidats de droite :
L’une est inoffensive, c’est la vieille droite paternaliste et cathobigote
l’autre est plus inquiétant, le jeune loup du macronisme, roué aux méthodes de communication et qui se voit en héritier d’Etchegaray, la relève qui énerverait certains
Christine Lauqué, vieille droite paternaliste et bigote… Qu’est-ce que cela veut dire ? Elle je l’ai vu tant de fois soutenir de manière concrète, sincère et humble les migrants, alors que je n’ai jamais vu Henri Etcheto les aider et soutenir, malgré qu’il en soit passé presque 20 000 sur Bayonne depuis 2018 ! Alors aidez moi à comprendre, qui est de gauche et qui est de droite ?
A l’heure où le Conseil constitutionnel présidé par le leader PS Laurent Fabius (1) censure la loi Molac, puis nous explique que l’enseignement immersif délivré par Seaska est anticonstitutionnel, il faudrait que les abertzale bayonnais votent pour le petit leader PS Henri Etcheto, le Manuel Vals local. Celui-ci appelle au grand rassemblement des forces de gauche. Il croit que les abertzale sont à la fois amnésiques et masochistes…
(1) Rappelons que le premier ministre PS Laurent Fabius, en violation des promesses de son parti, justifia les sept premières extraditions de réfugiés basques alors en grève de la faim en 1984. Au journal télévisé d’Antenne 2, le 26 septembre, le premier ministre Fabius déclara : « Nous ne voulons pas que la France serve de sanctuaire ».
Qui a porté le recours devant le conseil constitutionnel de la loi Molac? LREM, non ?
LREM ne fait pas partie de l’alliance de la majorité départementale qui est au second tour à Bayonne 3 ?
Oui et oui.
Je suis tout a fait d’accord pour dénoncer les prises de position et les attitudes du PS jacobin, mais au même titre il faut dénoncer les prises de position et les attitudes des parties politiques du centre droit qui constituent l’alliance de la majorité départementale.
La même pour les candidats : Etcheto est inquiétant, voire nocif pour les revendications abertzale et je voudrais le voir prendre sa retraite politique et ainsi construire une nouvelle gauche à Bayonne. Mais Alleman ne me semble guère mieux. Si M. Alleman prend la suite d’Etchegaray en devenant leader du centre-droit du Pays Basque, Maire de Bayonne, voire Président de la CAPB, rien ne prédit un avenir radieux pour les avancée des revendications historiques abertzale.
Il faut battre Etcheto au premier tour et la droite au second.
bien analysé
et il est vraiment dommage qu’EH bai ait refusé l’alliance avec les verts-générations au premier tour. Je dis bien EH bai, car les abertzale baionatars y étaient favorable.
Le débat sur la meilleure stratégie qu’il aurait fallu adopter sur Bayonne 3 est intéressant. Mais il ne faut pas que ça fasse oublier le contenu de l’article, qui a de quoi surprendre les lecteurs même occasionnels d’Enbata. Arnaud doit connaître des progressistes, car il nous parle de “l’alternance tant attendue par tous les progressistes bayonnais”. Si ces progressistes bayonnais veulent se séparer de la droite à la mairie, on n’a pas remarqué que c’était le cas d’Enbata dont on a noté aux dernières municipales le soutien totalement acritique à la liste de la droite, du centre et du macronisme ! Quand à une municipalité “de progrès, écologiste, abertzale et solidaire”, je croyais qu’on avait déjà la chance d’en avoir une à Bayonne. Je ne vois pas quel socialiste pourrait aux yeux d’Enbata faire mieux que JRE dont on nous a expliqué sur tous les tons qu’il menait une politique progressiste, qu’il était le plus basquiste, un champion du vélo de l’écologie des migrants et j’en oubie. Il faudra non seulement que la gauche renonce à présenter Etcheto, mais aussi que la droite renonce à présenter une telle perle pour qu’Enbata change de position…