20 janvier : Julien Rossignol, directeur de l’hôpital de Pau et de Maule, déclare lors des vœux annuels que « le territoire de santé se nomme Béarn et Soule, ce n’est pas le Pays Basque ».
22 janvier : Bizi! remet un chèque de 3 450 € à trois associations d’aide aux migrants : Etorkinekin, Bestearekin, et Une école, un toit, des papiers. Ce montant correspond au résultat du réveillon solidaire organisé au Patxoki le 31 décembre par Bizi!.
23 janvier : à la rentrée de septembre 2025, le lycée agricole Armand David d’Hazparne proposera trois modules professionnels en euskara aux élèves de la filière bac agroéquipement, soit douze heures de cours hebdomadaires.
24 janvier : une immense inscription contre le fascisme «Faxismoaren aurka borrokatu» apparaît à Larresoro sur le mur du cimetière militaire. La maire du village dépose plainte.
25 janvier : le mouvement abertzale d’Ipar Euskal Herria présente à Donibane Garazi un appel à participer à l’Aberri eguna 2025 qui aura lieu le 20 avril dans cette cité.
26 janvier : à l’appel du collectif J’accuse formé par la fédération Etorkinekin-Diakité, 2 500 personnes manifestent à Hendaia-Irun leur solidarité en faveur des sept militants qui seront jugés le 28 à Bayonne, pour avoir accompagné 36 migrants lors de la Korrika. Le procès est reporté.
27 janvier : Alda organise une permanence à Baiona pour inviter les locataires à vérifier que le montant de leur loyer est conforme à la nouvelle réglementation en zone tendue, en vigueur depuis le 25 novembre.
+ Bizi! manifeste à Senpere contre l’installation de publicités illégales et la signature hâtive de contrats « controversés », alors que la CAPB élabore pour juin 2025 un règlement local de publicité intercommunal.
28 janvier : à partir de 70 indicateurs, le cabinet Arthur Loyd classe la région de Baiona (56 communes d’Iparralde et du sud des Landes), comme la zone la plus attractive de France et « meilleure agglomération de taille moyenne ».
30 janvier : les groupes féministes Andere Nahia et Ensemble pour une égalité paysanne proposent en ligne un livret illustré sur l’autodéfense.
+ Louis Labadot, maire PCF de Maule, déclare lors d’un débat public qu’il n’est « pas d’accord avec le rattachement de l’hôpital [de sa ville] avec Bayonne » et qu’il « est contre une vision identitaire du rattachement ».
1er février : 18 000 manifestants à Iruñea qui s’opposent à plusieurs projets immobiliers : Marienia à Kanbo (Lapurdi), Aroztegia à Lekaroz dans le Baztan (Nafarroa), et Urdaibai (Bizkaia).
+ L’association Ataria présidée par Philippe Mayte organise à Itsasu sa première session de « transmission territoriale » qui vise à donner aux habitants d’Iparralde des clefs pour mieux connaître leur territoire (atariaeh.eus).
3 février : procès à Bayonne d’une SCI qui a violé la règle de la compensation mise en œuvre par la CAPB pour lutter contre les meublés touristiques. Verdict le 7 avril.
5 février : Peio Dufau, député abertzale de la sixième circonscription et membre du groupe « Socialistes et apparentés », vote la censure présentée par LFI, contrairement à Colette Capdevielle et Iñaki Echaniz.
6 février : à la rentrée 2024 en Iparralde, le nombre des élèves en maternelle ikastola et bilingue public et privé atteint pour la première fois les 50%, soit 1 485 enfants, pour 1 448 qui suivent un enseignement français unilingue. Mais l’enseignement en euskara stagne dans le primaire (10 711 en bilingue ou ikastola en 2019, pour 10 821 en 2024).
+ Résultat des élections du collège des chefs d’exploitation à la Chambre d’agriculture (56% de participation). La FDSEA totalise 2 262 voix avec 13 sièges (perte de 500 suffrages), soit 45,78%. ELB maintient son score avec 1 094 voix (et deux élus), soit 22,07% ; il arrive en tête en Iparralde. La Coordination rurale double son score, avec 1 062 voix (+ 500 et deux élus), soit 21,43%. La Confédération paysanne Béarn, avec 531 voix, obtient un élu (10,71%). Dans les deux collèges des salariés agricoles, le syndicat LAB obtient trois élus ; il est en tête en Iparralde.
7 février : grâce à la forte mobilisation d’ELB associé à d’autres paysans du Béarn et des Landes, l’Etat accepte à titre expérimental de surseoir à l’abattage intégral de troupeaux de canards et de vaches, susceptibles d’être atteints par la grippe aviaire et la tuberculose bovine.
8 février : à Baigorri, séminaire « Vers une monnaie locale transfrontalière » organisé par Euskal moneta et Gizartearen moneta. Le projet se met en place, il englobera Iparralde, le Baztan en Nafarroa et le nord-ouest du Gipuzkoa.
+ L’université Sorbonne-Nouvelle va accueillir une nouvelle discipline mineure intitulée «Langues et cultures régionales de la péninsule ibérique: basque, catalan et galicien». Une première en France. Pour l’euskara, cette formation bénéficiera du financement de l’Institut Etxepare.
10 février : la fédération Etorkinekin-Diakité et une quinzaine d’associations dénoncent une opération de police contre les migrants le 6 février à Baiona (29 interpellations et 474 contrôles).
11 février : le tribunal de Baiona renvoie au 9 septembre l’audience du procès de la bousculade à la mairie de Kanbo à propos des terres de Marienia.
12 février : à Baiona, troisième édition des Rencontres transfrontalières, à l’initiative de la CAPB et du conseiller départemental Joseba Erremundeguy.
13 février : Alda met en place des permanences régulières à Hendaia et Donibane Lohizune.
+La cour d’appel administrative de Bordeaux reconnaît la carence de l’Etat et le condamne à verser 836 000 € à la CAPB pour le financement du centre d’accueil des migrants Pausa.
16 février : BLE (Biharko lurraren elkartea) organise à Itsasu une journée consacrée aux semences paysannes avec bourse aux graines et ateliers.