La manifestation de Bayonne en défense des retraites a battu des records de participation. On notait en son sein un important cortège festif et revendicatif “Capitalisme = mort / Alternatives = Vie” co-organisé par Bizi et Alda. Ces deux associations ont également réalisé une chaîne humaine de 560 personnes pour relier les 2 évènements finaux, et séparés, qui ont réuni l’intersyndicale d’un côté, et le syndicat basque LAB, exclu par l’intersyndicale, d’un autre. Cette chaîne voulait servir de lien et dire non à la division face à Macron et ses politiques antisociales et climaticides.
Le cortège particulièrement dynamique d’Alda et Bizi mettait en scène le pouvoir des alternatives contre celui du capitalisme.
Un invité surprise ouvrait le cortège : Emmanuel Macron, fièrement hissé sur une chaise portée sur les épaules de travailleurs épuisés, marqués du chiffre 64, et fouettés par un capitaliste sans scrupules tentant de les faire avancer plus rapidement. Mais le président monarque était suivi et conspué par des manifestants armés des fameuses casseroles devenues en quelques semaines un symbole de la contestation sociale.
D’autres manifestants opposaient quant à eux le potentiel subversif des alternatives permettant de construire un monde et un Pays Basque maître de son avenir, soutenable et solidaire : Euskal Herria Burujabe. Aux cris de “Combattons la misère, partageons les richesses !”, “Le capitalisme… Dégage ! Nos retraites… On n’y touche pas !” ils appelaient à ne rien lâcher et à rester mobilisés et unis jusqu’à gagner.
560 personnes composent une chaîne humaine pour l’union face à Marcon
L’exclusion du syndicat basque LAB par l’intersyndicale a signifié un retour au temps où les manifestations du 1er Mai se terminaient à deux endroits différents : cette fois ci derrière la mairie pour l’intersyndicale et au Carreau des Halles pour LAB.
Déplorant cette exclusion d’un syndicat qui participe activement au mouvement contre la réforme des retraites et la division qu’elle induit, Bizi et Alda ont refusé de s’y résigner.
Au moment où la manifestation s’est séparée en 2 cortèges, ces 2 associations ont constitué une chaîne humaine reliant les deux rassemblements finaux. 560 personnes ont ainsi constitué entre les deux endroits un véritable pont humain et symbolisé leur refus de l’exclusion et de la division, et leur appel à l’unité la plus large pour lutter contre Macron et ses politiques antisociales et climaticides.