Tout a été dit sur la réussite des journées Alternatiba. Tout ou presque a été entendu, tout a été écrit, à travers les comptes rendus des divers médias, les articles de presse, les témoignages, localement et même, chose rare, certains grands quotidiens ou hebdomadaires ‘nationaux’ qui ont relayés l’information.
Très souvent de manière positive, voire très positive, agrémenté parfois d’une note d’étonnement et de surprise devant les moyens déployés ou le professionnalisme de l’organisation.
Mais il faut le reconnaitre, malgré le talent des journalistes et des reporters, malgré les mots utilisés, choisis sans doute pour retranscrire le plus fidèlement possible l’événement, aucun des articles n’a réussi à me faire «revivre» ou «ressentir» les impressions ressenties en ce dimanche d’Alternatiba. Car c’est sans doute impossible. Il fallait y être. Pour comprendre ce que j’essaie d’écrire, il fallait y être.
Il fallait y être dès le matin pour visualiser cette énorme ruche composée de centaines de bénévoles s’activant, chacun dans son rôle prédéfini, à la mise en place du village alternatif, des stands, des espaces, des ateliers, des buvettes…
Il fallait y être pour visualiser cette foule qui a envahie les rues du Petit Bayonne jusqu’à la place du marché. Des jeunes, des moins jeunes, des convaincus, des curieux, des familles, des militants, des anonymes, des studieux qui prenaient des notes, des promeneurs du dimanche, des citadins, des « barnekaldes »…
Il fallait y être pour respirer cette ambiance, un curieux mélange d’Herri Urrats, de manif, de dimanche des fêtes de Bayonne…
Il fallait y être pour vivre le «feu» généré par les Motivés sous le chapiteau de la place Saint André.
Il fallait y être pour voir ces milliers de mains levées vers le ciel «faire la vague» pour accompagner Magyd sur scène…
Il fallait y être pour entendre la bronca générée par l’évocation du FN.
Au-delà des faits il y a aussi ces dizaines, ces centaines d’anecdotes qu’il faudrait pouvoir raconter pour «comprendre» ce qui s’est passé à Bayonne ce dimanche 6 octobre. Ces anecdotes qui rajoutent encore à la magie de la journée.
Le sourire était partout présent. Il fallait aussi voir et entendre ces bénévoles qui après des heures et des heures de travail, 15 ou 16 heures pour certains, «remerciaient» les organisateurs pour la super journée. Le monde à l’envers. Ou le monde selon Alternatiba. Je viens de me relire. Ça ne le fait pas non plus. Il fallait vraiment y être pour comprendre. C’est tout…
bonjour, encore un grand bravo à toute l’équipe d’alternatiba !!! j’y étais et c’est une très grande bouffée d’espoir que j’y ai pris !!! encore ! encore et encore des alternatiba ! partout !!!
dommage que la première vidéo n’est pas été sous-titrée …