Des dizaines de milliers de personnes (65 000 selon Gara) ont répondu à l’appel de plus de cinquante organisations sociales et politiques pour dénoncer l’opération de la police contre Herrira et pour défendre le travail du mouvement pour la défense des droits des prisonniers basques. Ces organisations ont annoncé de nouvelles mesures et engagements, «un effort collectif», pour le retour des prisonniers et des réfugiés.
Les 18 militants d’Herrira arrêtés le 30 septembre puis remis en liberté restent inculpés pour “apologie du terrorisme” et “intégration et de financement de bande armée”. Herrira est illégalisée pour une durée de 2 ans et dans le cadre de cette opération, l’Audience nationale a bloqué les comptes bancaires de Herrira et a ordonné la fermeture de ses sièges.
Créé il y a un an et demi, Herrira travaille pour la reconnaissance des droits des prisonniers issus du conflit basque.
Cette nouvelle agression a créé une indignation qui a réuni des dizaines de milliers de personnes d'”opinions, familles, lieux, cultures politiques et sentiments différents”.
Comme ont dit les portes paroles à la fin de la manifestation, cette indignation sera «productive» et apportera encore plus de forces pour défendre les droits des prisonniers.