●●● pas tant que ça que Felipe Gonzalez, l’homme qui a organisé le GAL et obtenu la nationalité colombienne pour échapper à la justice, accuse Puigdemont de lâcheté pour s’être réfugié en Belgique. Parole d’expert.
●●● pas tant que ça qu’à Madrid, le salon international d’art contemporain ARCO censure l’oeuvre de Santiago Serra représentant des prisonniers politiques catalans, basques ou de gauche incarcérés en Espagne. Classique!
●●● qu’un honnête citoyen de la banlieue de Madrid ait alerté la police après avoir aperçu Carles Puigdemont dans la rue. Il s’agissait en fait de l’humoriste Joaquim Reyes déguisé en ex-président catalan. Comme a dit le dénonciateur : “la situation ne tolère pas de telles blagues”.
●●● et réjoui que la justice espagnole soit condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme pour n’avoir pas enquêté sur les traitements “inhumains et dégradants” infligés par la police aux abertzale Portu et Sarasola et à indemniser les deux victimes. La Cour s’est torturée pour trouver les mots.
●●● pas tant que ça que lors de la remise du prix Gregorio Ordoñez (adjoint PP au maire de Donostia tué par ETA) qui lui a été décerné pour “son engagement et sa responsabilité” dans la lutte contre ETA, Manuel Valls déclare: “pas de réconciliation avec les terroristes”. Dans quel Manuel a-t-il puisé ça ?
La simple présence de Valls à cette cérémonie, à côté d’Aznar, est à dégueuler, ce qui ne surprend pas de la part du personnage, ceci dit vous pourriez (devriez) écrire assassiné et non pas tué.