LGV et arrêté d’utilité public
Les associations opposées au grand projet ferroviaire (GPSO) avaient écrit à François Hollande, pour attirer son attention sur l’inutilité du prolongement des lignes LGV vers Toulouse et Dax. Elles y reprenaient les prévisions de trafic, les réticences de la Cour des comptes qui pointait l’extraordinaire coût de ces voies et le déficit de la SNCF (46 milliards).
La réponse de l’Elysée est arrivée sous la forme d’une fin de non-recevoir. L’arrêté d’utilité public sera bien pris dans les prochains mois. Tout ça pour inciter les collectivités territoriales à cracher au bassinet pour le financement du tronçon Tours-Bordeaux.