Polygames, homo et heterosexuals
Gaby-ren artikuluari
Oihartzuna
Non Gaby! Le mariage n’est pas une création de l’Eglise du XIe siècle. C’est une institution qui remonte dans la nuit des temps. On la retrouve dans toutes les cultures avec des rites plus ou moins développés. Relis la parabole des 10 vierges. Il y a bien longtemps que l’homme veut assurer sa survie… et sa vieillesse: notre retraite vieillesse n’a pas un siècle. C’est un des privilèges de moins du 5éme de l’humanité. Pour 4/5 les enfants prennent soin des vieux parents qui les ont faits et en ont pris soin auparavant. Le but du mariage a été de donner la vie à des enfants, assurance vieillesse des parents. Je l’ai réalisé au cours de mes 12 années passées en Côte d’Ivoire.
Ce que l’Eglise a apporté au mariage c’est son caractère religieux-chrétien. Et le libre choix du conjoint, chose inconnue auparavant. Et tout le monde n’en éprouve pas le besoin: un Indou étudiant en 4éme année à Cambridge m’a dit un jour. «Ma mère me connaît. Elle connaît les filles de mon village. Elle choisira mieux que moi celle qui me convient».
La monogamie
La loi naturelle c’est la monogamie et non la polygamie: la nature fait naître un nombre sensiblement égal d’hommes et femmes; la différence est largement absorbée par le nombre de femmes qui meurent à l’accouchement, en dehors de notre Occident.
L’argent menant le monde bien avant Goldman Sachs ou Moody’s, les aristocraties grecques et romaines autorisaient la polygamie… pour leur petite minorité, en puisant les femelles chez les esclaves au besoin. Il y a aussi le crime: cf. David. Cette aristocratie s’est perpétuée avec les Mitterrand, Don Felipe etc. La polygamie reste strictement interdite aux manœuvres immigrés Africains comme elle l’était à la populace d’Athènes.
La vie, bien suprême
Pour ce qui est du rejet de l’homophobie, l’Eglise évolue avec les sociétés dans lesquelles elle vit. Elle contribue à leur évolution. En dehors de l’Occident, la vie est le bien suprême. Autrefois, la femme stérile était considérée comme maudite, parce qu’elle ne donnait pas les enfants dont avait besoin la société. Les homos étaient classés dans la même catégorie. Circonstance aggravante pour eux: on considérait que refusant les relations sexuelles hétéros, ils refusaient les enfants et se désolidarisaient des autres.
Chez nous, l’homophobie est inadmissible, depuis peu. L’Eglise aussi la rejette. Mais l’indigène d’Amazonie n’a pas nos connaissances en la matière. Il en a d’autres que nous n’avons pas; la comparaison de l’ensemble du comportement humain des primitifs avec le nôtre ne serait pas à notre avantage. Sauf à décider que nos valeurs sont les meilleures parce que nous sommes les meilleurs.
Restons en Occident: le mariage de personnes du même sexe nous fait entrer dans un autre monde et le sens du mot mariage change: le mariage n’est plus destiné ni à la retraite vieillesse, ni à perpétuer l’espèce. Faute de quoi, (ce ne sont pas les homos qui sont en cause) le civilisé puise chez les primitifs, avec pétrole, métaux rares etc. mais gratuitement dans ce cas, les bras qui lui manquent pour remplir ses caisses-retraite.
Que les homosexuels désirent la reconnaissance officielle de leur union par la société, c’est normal. Mais comme tu le dis, il faudrait un autre mot, pour désigner une réalité différente de l’union homme-femme. Il est curieux que l’on veuille ignorer le sexe, précisément dans le mariage dont il est l’essence.
Inégalité et différence
Pour ce qui est de l’égalité, elle n’est pas négation de la différence. Un homme demande-t-il à être intégré dans les sopranos, au nom de l’égalité? Une soprano d’être appelée baryton? Une femme demande-t-elle à concourir avec les hommes aux Jeux Olympiques? La femme est-elle inférieure à l’homme parce qu’elle court moins vite
le marathon? Pourquoi une union homosexuelle serait-elle inférieure à un hétérosexuelle parce qu’elle est différente?
Voilà les raisons qui me portent à ne pas identifier ces deux unions. J’espère lire un jour celles par lesquelles on justifie le point de vue contraire. Nous qualifier d’archaïsants, c’est un peu court. Et on est de gauche, non en étant pour le mariage homosexuel mais en rêvant l’égalité pour tous et pas seulement entre 15% de riches privilégiés aux dépens de 85% des pauvres de ce monde, même si ceux-ci n’ont pas encore saisi ce qu’est l’homosexualité.
Le concordat d’Alsace Lorraine
Hau, Michel Cahen-en artikuluari
zuzenketa bat
L’Alsace-Lorraine ne doit pas le Concordat à l’Allemagne. Le Concordat qui y est en vigueur est celui de Napoléon I. Celui qui a permis pendant 36 ans à 8 Présidents franc-maçons de la 3e République de choisir les évêques de France, de mettre leur véto à la nomination comme vicaires généraux, chanoines, doyens etc. des prêtres qui ne leur plaisaient pas. Il se trouve que l’Alsace Lorraine était an-nexée à l’Allemagne au moment où la République a dénoncé ce Concordat. Il reste curieux que cette même République, en 1918, n’ait pas mis au rang des autres diocèses français, ceux de Strasbourg et de Metz, mettant entre parenthèses cette Egalité proclamée par les frontons de nos mairies. Et cet anachronisme continue avec les 4e et 5e Républiques.
Xipri Arbelbide