Grâce à l’intervention de Sauveur Bacho, maire d’Arbérats, lors du congrès des maires au Parc des expositions à Paris le mardi 20 novembre, nous connaissons l’essentiel de la position de Marylise Lebranchu, ministre en charge de la décentralisation. Il est bon cependant, pour une parfaite connaissance du dossier de rapporter l’intégralité de la ré-ponse de la ministre: “Je réponds juste un mot par rapport au Pays Basque, mais Manuel Valls saura aussi dans la fonction régalienne qui est la sienne, et pas la mienne, dire. Moi je n’ai pas aujourd’hui à l’heure où je vous parle de solution juridique institutionnelle pour répondre à la demande de création d’un Pays Basque. En re-vanche et d’ailleurs ça pourrait être d’ordre conventionnel, on pourrait me demander des créations de pays différents institutionnellement parlant ailleurs. En re-vanche, l’aire du pays qui a existé après la loi Pasqua, puis de la loi Voynet reste une aire extrêmement pertinente en particulier dans ce lieu de France où avec l’ensemble des élus, un très bon Conseil de développement, l’aide institutionnelle des cham-bres consulaires, des choses extrêmement intéressantes se passent. Alors pourquoi pas aller au bout de la démarche y compris concernant la Chambre d’agriculture de cette zone-là mais je ne crois pas qu’on puisse créer un échelon institutionnel dans la loi pour un pays de France même si le travail excellent qui est conduit va déboucher sur des progrès généraux. Voilà ma position à l’heure où je vous parle”.
Bien que présent et silencieux au côté de Marylise Lebranchu, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls aurait rapporté un peu plus tard: “Je reste attentif à ce qu’on ne défasse pas la France. Tout ce qui la défait est dangereux, on ne peut être plus clair”.