Aujourd’hui, les travailleu-rs-ses, et en grande partie les jeunes, voient leur quotidien tendre un peu plus vers la précarité. Cette précarité, est fabriquée de toute pièce et pilotée par le patronat, voyant en ces jeunes, une main d’œuvre serviable à souhait et surtout bon marché. Le cas de Nicolas, à la Poste, en est la parfaite illustration. De CDD en CDD, de Postes en Postes, avec des rémunérations basses ou tardives, avec des attestations pôle emploi non-signées, qui le privent donc de ses droits chômage, il est un exemple de ce que vit la jeunesse et une grande partie des travailleu-rs-ses du Pays Basque.
Depuis le début de l’affaire, nous avons tiré la sonnette d’alarme et interpellé les dirigeants, l’inspection du travail, les politiques et les autres syndicats présents au sein de la Poste.
D’actions en actions, et avec le temps qui passe, la vérité éclate et on s’aperçoit très vite qu’une entreprise comme la Poste, qui va engranger plusieurs centaines de millions d’euros au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), est allée jusqu’à faire un faux contrat de travail pour justifier son renvoi.
Sur ce cas, et parce que ce salarié a voulu faire valoir ses droits écrits dans le code du travail, nous avons pu l’aider, mais combien de salarié-e-s ne disent rien dans l’espoir d’être repris par ces entreprises aux agissements mafieux ? Combien de celles et ceux-ci, s’enfoncent un peu plus, jour après jour dans une précarité dont se sert le patronat aujourd’hui ?
A la Poste, nous avons décidé de dire stop et c’est en cela que nous venons de créer la section syndicale, car force est d’avouer également, que les autres syndicats déjà présents n’ont pas fait grand chose pour aider à résoudre le problème de Nicolas.
Grâce à cette section, nous souhaitons également défendre les droits et les acquis qui diminuent peu à peu, car la Poste à bien une stratégie de casse de ceux-ci dans le but de toujours faire plus de profits au détriment des travailleu-rs-ses.