Udalbiltza, l’institution nationale basque

Udalbiltza, l’assemblée des communes et élus municipaux du Pays Basque, est l’institution nationale basque reposant sur la collectivité territoriale de base. Elle reconnait qu’Euskal Herria est une nation et aide l’articulation politique d’Euskal Herria en tenant compte de la territorialité et en promouvant les relations entre les mairies de toutes les provinces.
Dans une Europe où des nations sans États s’affirment (Catalogne, Ecosse, Flandres,...) la démarche d’Udalbiltza n’est pas anachronique car elle s’inscrit dans un processus de prise en main par les peuples de leur propre avenir. Un bref rappel historique précédera la présentation des caractéristiques principales d’Udalbiltza ainsi que les prochains défis de cette institution. (...)

Euskal Elkargoa eta Gaskoiak

Iragan hauteskunde kanpaina kari EH Bai-k Bardozen antolatu duen bilkura publiko batean gogoeta interesanteak eginak izan dira gaskoi jende eta hizkuntzari buruz.
Bilkura hartan entzundakoak zer pentsa emaiten du eta abertzaleek gaia serioski hartzeko interes zuzena badugu. (...)

Politique cohérente pour l’agglomération

A l'issue de la longue séquence électorale qui vient de s'achever le choix de gouvernance, exprimé majoritairement par les Français pour un dépassement du clivage droite/gauche, doit être aussi celui de la Communauté d'agglomération Pays Basque.
Je peux citer plus de dix noms de gens de bonne volonté, à droite comme à gauche, qui travaillent avec le pays plus qu’avec les oeillères de leur parti. Vous les connaissez et les appréciez autant que moi et ils forcent l’admiration. (...)

Paix en Pays Basque : et maintenant les prisonnier-e-s

Une grande mobilisation pour la paix au Pays Basque aura lieu le samedi 9 décembre à Paris sous le thème "Et maintenant, les prisonniers !". Les Artisans de la Paix nous invitent à réserver d'ores et déjà cette date sur notre agenda pour nous donner rendez-vous par milliers ce jour là à Paris. Il s'agit de gagner des choses très concrètes, dans les mois qui viennent : rapprochement des prisonniers basques, libération des prisonniers malades, application des bénéfices pénitentiaires et remises de peines de droit commun. Bref, la fin immédiate du régime d'exception dans une perspective de résolution globale de la question des prisonniers basques.
Les Artisans de la Paix soulignent que nous devons faire un second pas dans la foulée du 8 avril pour continuer d'avancer dans la direction d'une paix juste et durable en Pays Basque. C'est avec cette perspective qu'une délégation composée d'élu.e.s et de représentant.e.s de la société civile s'est rendue à Paris le 10 juillet dans le but d'interpeller le nouveau gouvernement sur le processus de paix et que du 8 au 22 juillet un jeûne en faveur des droits des prisonniers basques se déroule à Saint-Pierre d'Irube.(...)

“Euskara osoki berreskuratzeko oraino anitz bada egiteko”

Euskal Konfederazioak VI. Inkesta soziolinguistikoaren Ipar Euskal Herriko emaitza nagusien berri izan du. Euskal Konfederazioaren ustez, datu itxaropentsuak badira. Nahiz eta ipar Euskal Herrian euskara osoki berreskuratzeko oraino anitz baden egiteko, inkestaren emaitzek etorkizunari buruz itxaropentsu izaten ahal garela erakusten dute, baldin eta eskura ditugun neurri egokiak hartzen badira.
"Hizkuntza bat erabili ala ez erabili erabakitzeko momentuan faktore anitz bada ere, argi da euskararen erabilera bultzatzeko euskaraz aritzeko gune gehiago garatu behar direla: euskara ezin da bakarrik irakaskuntza, seinaletika eta kultur arloetara mugatu, beste arloetan ere presentzia areagotu behar da, eremu publikoko administrazio eta zerbitzu publiko bezalako erakunde publikoetan besteak beste." (...)

Garaipen historikoa Kortsikan

Legebiltzar hauteskundeetako ezusteko haundiena Kortsikatik etorri zaigu, mugimendu abertzaleak garaipen historikoa lortu baitu: ugarteko lau deputatuetarik hiru eskuratu dituzte ekainaren 18-an.
Jarraian aurkituko duzue lorpen bikain honen azterketa bat. (...)

Un singulier bazar

Un marathon électoral s’achève et avec lui une époque qui voyait se succéder au pouvoir deux formations politiques et cela avec la régularité d’un métronome. L’heure n’est pas aux regrets, loin s’en faut, peut-être juste aux remords d’avoir attendu si longtemps. Si longtemps pour bousculer ce désordre trop bien établi qui a peu à peu consommé le désir de politique, qui nous a privés de débats d’idées, qui nous a assujettis à ces machines de conquête du pouvoir.
Brutalement la machine s’est enrayée sans que l’on en comprenne encore très bien les raisons et un grand ménage a eu lieu ébranlant les fondements même du régime. Nul ne peut dire ce qu’il en sortira mais toute une classe politique a disparu des écrans radars, sans grande secousse juste par la volonté des urnes, installant une Assemblée Nationale tout à fait particulière. Bien sûr il ne faut pas ignorer l’abstention impressionnante de ces derniers scrutins, mais elle participe aussi de la particularité de l’ensemble et les raisons en sont sûrement multifactorielles. (...)

Un écrivain aux côtés des damnés de la terre

C'est lorsqu'il revient pour la première fois à l'île Maurice en 1980, afin de rendre visite à sa tante, que Jean-Marie Gustave Le Clézio prend toute la mesure de la tragédie du peuple chagossien : l'exode forcé, l'exil organisé, la déportation méthodique d'une population de 4000 habitants, celle des habitants de l'archipel des Chagos, situé au coeur de l'océan-Indien, entre l'Afrique et l'Indonésie. Chassés de leurs îles, depuis la décision des Britanniques, prise en 1965, de permettre aux Etats-Unis d’installer une base militaire sur l’atoll de Diego Garcia, les Chagossiens furent contraints de partir pour Maurice et les Seychelles.
Issu d’une famille bretonne immigrée de l’Ile Maurice, écrivain dont l’oeuvre est traversée par le souci des populations minoritaire, J. M. G. Le Clézio mène depuis quelques années un combat pour le droit au retour de ce « peuple pacifique », dit-il, issu d’anciens esclaves venus d’Afrique de l’Est et qui, depuis le début des années 1970, errent dans les marges des villes mauriciennes. Une résolution portée par les Mauriciens et les Chagossiens, adoptée à l’Assemblée générales des Nations unies le 22 juin 2017, malgré l’opposition britannique et américaine —sans oublier «l’incompréhensible et scandaleuse» abstention de la France, regrette-t-il, relance la possibilité d’une reconnaissance du droit et de l’identité de ce peuple. (...)