Metropoli Polo Arindua, alternatiba ala statu quo-a?

Joan den otsailaren 3an, HELEP edo Herriarteko lankidetzako erakunde publiko bakarraren sortzearen kontrako auzapez talde batek bere proiektu alternatiboa aurkeztu du: Metropoli polo arindua (MPA).
Batera Plataforma jada engaiatua da Iparraldeko 158 herrien itzulia egin duen Karabana Pedagogikoa lagun jendarteari lurraldearen instituzionalizazioaren erronkaren aurkezpen lanetan. Hara Baterak MPAri buruz egin azterketaren zonbait pasarte.

Derniers remous

Le contenu de la luxueuse plaquette diffusée par les quatre maires, vice-présidents de l’Acba, dont l’objectif est de couler le projet d’EPCI unique pour Iparralde ainsi que la position du Medef Pays Basque qui, soudain, monte au créneau sont étonnants.
Tout ceci n’est qu’habillage et babillage.

De l’art de la manipulation

On avait déjà pu constater que les opposants au projet d'une communauté d'agglomération Pays Basque ne rechignaient pas à des procédés et des arguments douteux pour plaider la cause de leur contre-proposition d'un Pôle Métropolitain Assoupli (que nous avions malicieusement renommé dans ces mêmes colonnes Pôle Métropolitain Assoupi).
Ce vendredi 4 mars, un communiqué de presse officiellement signé par les "45 maires du collectif Communauté Pays Basque" et daté du vendredi 4 mars en rajoute dans la confusion et veut visiblement durcir le ton du débat en cours en Iparralde.

Identité ou identitaire ?

Donner au Pays Basque une institution qui lui soit propre est une nécessité légitime, conforme à son identité et à sa réalité territoriale. Notre identité demeure plus que jamais le socle qui nous unit, nous rassemble à un moment où nos sociétés semblent tant en manquer. Cette identité a été et demeure un élément de dynamisme et de développement territorial sans équivalent ailleurs.
Ces mots sous ma plume ne vont pas étonner les lecteurs avertis d’Enbata qui me lisent depuis un certain temps déjà. Pourtant l’honnêteté intellectuelle aurait dû me conduire à les mettre entre guillemets, car je ne suis pas l’auteure de ces lignes qui sont la profession de foi des opposants(1) au projet d’un EPCI unique en Pays Basque !

Aux frères de la Côte

L’avenir est clairement à la complémentarité de la Côte basque et du Pays Basque intérieur, à leur coopération, à leur solidarité, et non au chacun pour soi, à l’isolement égoïste et stérile.
Une cité hors-sol n’a pas d’avenir. Pensez-y, chers édiles des cités balnéaires, osez regarder au-delà du court terme. Gardez-vous de mépriser les bouseux du terroir, n’insultez pas l’avenir, ne dites pas “fontaine, je ne boirai pas de ton eau”, déjà elle étanche votre soif et arrose vos douches : vous ne pourrez pas vous passer de nos sources !

EPCI unique : “Gero dionak, bego dio”

Quatre maires de l'ACBA sont en campagne contre la reconnaissance territoriale du Pays Basque Nord. Pourtant, trois constats s'imposent aujourd'hui en faveur de l'EPCI unique. Malgré cela, toutes les gesticulations sont bonnes pour éviter la première reconnaissance territoriale du Pays Basque que représenterait l'intercommunalité unique.
Face à ces maires qui ont franchi la ligne rouge d'une opposition frontale à une première reconnaissance institutionnelle d'Iparralde que vont faire les abertzale qui participent aux majorités municipales à Biarritz et à Bidart ?

Faire un avec nos différences

Isabel Capdeville, Inter-Amap Pays Basque - Les différentes AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) d’Iparralde (regroupant 1500 familles) proposent une double approche de la place de l’agriculture dans le futur l’EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) Pays Basque. Une Communauté Pays Basque unique pour quoi ? Une agriculture pour quoi faire ?
Nous vivons sur un territoire qui veut porter un sens et où peuvent se rencontrer deux mondes (l’urbain et le rural ou la Côte et l’Intérieur). Ne le morcelons pas, ni dans ses compétences, ni dans ses particularités.

Une démarche constructive pour l’EPCI unique

Alain IRIART - Aujourd’hui, sur cette question fondamentale de l’organisation institutionnelle du Pays Basque pour mettre en œuvre des politiques publiques structurantes et innovantes, nous observons deux attitudes. La première propose un projet élaboré collectivement entre toutes les sensibilités politiques du territoire, la seconde freine ou empêche ce travail en commun sans proposer d’autre alternative que le statu quo.
Un accord d'organisation et de fiscalité pour la Communauté Pays Basque est en marche.

Le quarteron des assoupis

Ainsi donc, les maires de Biarritz, Bidart, Anglet et Boucau auront au moins gagné une bataille dans leur combat d'arrière-garde contre le projet de Communauté Pays Basque : obtenir la démission de Jean-René Etchegaray de la présidence de l'ACBA.
En apparence tout au moins, car celui qui a le plus gagné dans cette histoire est peut-être le démissionnaire en question. En ces périodes de crise de confiance envers les responsables politiques, il démontre qu'existent parmi eux des personnalités privilégiant leur vision de l'intérêt collectif à leur poste de pouvoir (et leur source de revenus).