EPCI : une question d’identité(s) ?

Peio ETCHEVERRY - Depuis quelques semaines les mots sont lâchés et les arguments commencent à s’affuter. De toute évidence, cet EPCI a des «fondements identitaires» ; comme le souligne un des opposants à la proposition du préfet, il s’agit même de «véhicule identitaire un peu foireux».
Quand le Biarritz Olympique s’étiquette Pays Basque, quand l’office de tourisme d’Anglet propose les « incontournables du Pays Basque » sur son site, quand certains des 45 maires signataires contre le projet d’EPCI unique revendiquent l’authenticité, les racines ou les particularités de «ce coin de France» qu’est le Pays basque, pourquoi l’identité ne pose pas dans ces cas-là de problèmes ? Quels sont les territoires qui ne reposent pas sur des identités ? Jusqu’à quand doit-on être mal à l’aise ou doit-on tomber dans un malaise quand il s’agit de parler d’un simple état de fait ?

HELEP-aren kontrako auzapezen argumentoen ahuleziaz

Prentsan diru publikoz ordainduak izan diren abisuak lagun, HELEP bakarraren kontra diren auzapezek hainbat argumento aintzinean emaiten dituzte beren proiektu alternatiboa den Metropoli Polo Arinduaren goraipatzeko.
Hara Batera plataforma herritarraren azterketa zorrotzaren bigarren zatia, MPAren aldeko argumento batzuren indar eskasa agerian uzten duena. Hots, Iparraldearen ezagupen instituzionalaren alde den hautetsiak medioak atxemaiten ditu, kontra denak aitzakiak.

Oui… mais non…

Dans l'interview "A Bayonne 3, le PS se positionne en faveur de l'EPCI Pays Basque" de Mediabask (27 mars 2015), Henri Etcheto, conseiller général socialiste sortant du canton de Bayonne 3, et candidat à sa réélection répondait "Oui!" à l'EPCI unique (considéré comme "un bon projet").
Lors du Conseil Municipal de la Ville de Bayonne du jeudi 24 mars dernier, sur l'EPCI unique, Henri Etcheto est le seul élu ayant changé d'avis entre le vote consultatif et le vote décisionnel, optant et argumentant pour le "Non!" à l'EPCI Pays Basque.

Bizi interpelle M. Olive, nouveau président de l’ACBA

BIZI! - Citoyens très soucieux d’une nouvelle mobilité en Pays Basque, nous assistons avec effarement aux manœuvres bassement politiciennes auxquelles vient de se livrer le nouveau président de l'ACBA qui a « viré » l'actuel président du syndicat des transports de l'agglo (STACBA) M. Jean-René Etchegaray pour prendre sa place.
Ce coup de théâtre n'est hélas nullement motivé par des raisons de fond, liées à l'indispensable mise en place d'une politique alternative de mobilité dans une agglomération où la majorité des émissions de gaz à effet de serre contribuant au dérèglement climatique sont causées par la question des transports. Il s'agit d'un minable règlement de comptes contre le maire de Bayonne, coupable d'être un partisan d'un EPCI unique pour le Pays Basque.

Euskal Herri Elkargo bakarrari, zergatik bai?

HELEP (Herriarteko lankidetzako erakunde publiko) bakarrari, zergatik bai? Eta, laborari bezala, zertako Euskal Herri Elkago bakarrari bai erran ere?
Badu aspaldi kolektiboki, molde desberdinetan, lan egiten dudala Euskal Herriaren burujabetzari buruz. Badu aspaldi Iparraldearen onarpenari buruz kolektiboki ta molde desberdinetan borrokatzen ari girela! Aldi huntan, lortzekotan gira HELEP horrekin! Iparraldeko lurraldea zedarrituko dugu azkenian, lurralde landuko dugu. Lurraldea zainduko dugu. Uzta emankorrak, gisa hortan ukanen baititugu.

Ne pas manquer le train

Titto BETBEDER - Concernant la langue basque, la voix du territoire n’est pas portée ni assumée. Pour la simple raison qu’elle n’est ni portable ni « assumable ». L’euskara est la langue du Pays Basque. Ce n’est pas la seule, mais par contre c’est le seul endroit où elle se vit. En ce sens l’euskara est une langue territoriale et il paraît évident que c’est au territoire d’avoir la responsabilité et préoccupation première de sa continuité.
La gare de Bayonne fut, il y a un temps pas si lointain, un des symboles des blocages absurdes entourant la question de la normalisation linguistique. Nous avons manqué un train avec le contrat territorial l’an passé, il serait inconcevable d’en manquer un autre sur le projet d’EPCI.

Unique mieux que multiple

L'Edito du mensuel Enbata - Désormais, une opposition à l’EPCI unique prend forme. Après le rejet, elle tend à s’organiser, à élaborer une contre proposition dont elle doit convaincre de sa pertinence. Mais, où est la cohérence de ceux qui s’opposent à l’EPCI unique pour sa complexité de gestion alors qu’ils proposent une strate supplémentaire au fameux mille-feuilles tant brocardé?
Et, s'il est vrai que l’EPCI unique n’est pas encore élu au suffrage universel, il s’y rattache cependant par la désignation de ses membres sur le bulletin de vote des municipales. Alors que les délégués à la fédération de nos opposants sont désignés entre élus des interco. On voit bien comment se dilue ainsi la légitimité démocratique.

Metropoli Polo Arindua, alternatiba ala statu quo-a?

Joan den otsailaren 3an, HELEP edo Herriarteko lankidetzako erakunde publiko bakarraren sortzearen kontrako auzapez talde batek bere proiektu alternatiboa aurkeztu du: Metropoli polo arindua (MPA).
Batera Plataforma jada engaiatua da Iparraldeko 158 herrien itzulia egin duen Karabana Pedagogikoa lagun jendarteari lurraldearen instituzionalizazioaren erronkaren aurkezpen lanetan. Hara Baterak MPAri buruz egin azterketaren zonbait pasarte.

Derniers remous

Le contenu de la luxueuse plaquette diffusée par les quatre maires, vice-présidents de l’Acba, dont l’objectif est de couler le projet d’EPCI unique pour Iparralde ainsi que la position du Medef Pays Basque qui, soudain, monte au créneau sont étonnants.
Tout ceci n’est qu’habillage et babillage.