“Jakin dezatela Parisen gure egoera babestuko duen koadrorik gabe, ez dutela bakerik izanen !”

EUSKAL KONFEDERAZIOA-ren hitz hartzea 05/29an - "Euskal Herrian da, Frantzia Estatu guztian, murgiltze sistema aitzinatuena eta hedatuena lurralde hizkuntzen irakasteko. Hemen badakigu hau dela hiztun osoak sortzeko manera bakarra, euskaraz biziko diren helduak eta hizkuntza transmitituko dutenak...Seaskan 37 ikastola badira, lehen maila, kolegio eta lizeo, sail katolikoan 19 ama eskola eta sail publikoan 20 ama eskola murgiltzea praktikatzen dutenak, orotara 5 000tik gora haur! Sortu ditugun tresna bikainak galtzea, eta gibelera egitea ez dugu onartuko."
"Gure hautetsi ordezkariek, parlamentariek, gobernuak seguritate juridiko hori segurtatu behar digute lehenbailehen. Jakin dezatela Parisen gure egoera babestuko duen koadrorik gabe, ez girela isilduko eta ez dutela bakerik izanen ! Eskolan ez bakarrik, euskarak bere toki guztia behar du karrikan, administrazioan, hedabideetan, gure egun guzietako harremanetan." (...)

Nations, frontières, identité et souveraineté

À l’heure où les crispations identitaires et les frontières étatiques se durcissent, quelles valeurs doivent guider nos réponses aux questions du XXIème siècle?
L’extrême droite a le plus de facilité à imposer, sur la question identitaire, ses cadres de pensée, ses concepts et jusqu’à son vocabulaire, tandis que la gauche ne fait que réagir au lieu d’être force de proposition. (...)

Deux questions au gouvernement sur la censure du Conseil Constitutionnel concernant l’enseignement en immersion

Le 25 mai à l’assemblée nationale, deux députés se sont levés pour interroger le gouvernement. Sylvia Pinel, députée du Lot-et-Garonne et appartenant au même groupe parlementaire que Paul Molac, Libertés et territoires, a interrogé le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer : « Comment comptez-vous sécuriser juridiquement les écoles immersives »?
La réponse du ministre a été particulièrement vague. Il s’est contenté d’une déclaration d’amour à l’égard des langues régionales, de Diwan et de Seaska, dépourvue de tout engagement juridique précis. Un bel exemple de tartufferie de la part de quelqu’un qui pour l’instant, ne cède rien, qui a manœuvré depuis son ministère pour susciter le recours au Conseil Constitutionnel et a, par ses réseaux, certainement pesé de tout son poids sur les juges. (...)

Les observateurs étrangers tombent des nues lorsqu’ils découvrent la composition du Conseil constitutionnel

Deux juristes, Lauréline Fontaine et Alain Supiot, ont expliqué dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde du 14 juin 2017, le « mélange des genres » et « les vices juridiques » qui caractérisent le fonctionnement du Conseil constitutionnel, cimetière des éléphants pour le personnel politique français. Ils appellent de leurs vœux à doter cette institution d’un « statut juridictionnel à la hauteur de ses missions ».
Rappelons que l’ONG les Amis de la terre a mené une enquête sur l’influence des lobbies dans un rapport intitulé « Des sages sous influence ». Elle y explique que les groupes de pression envoient au Conseil constitutionnel des « contributions extérieures » appelées dans le jargon maison « portes étroites », élaborées par des batteries de juristes d’entreprises dont les intérêts sont en jeu. (...)

Une page de plus dans le livre noir des langues régionales de France

Txomin Heguy - Je n’ai absolument pas été étonné, encore moins surpris par la décision du vendredi 21 mai 2021 émanant du Conseil Constitutionnel français au sujet de la partie essentielle de la loi Paul Molac à savoir la légalisation du système pédagogique dit immersif.
C’est une page de plus dans le feuilleton initié par la promulgation de l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, impulsé par la Révolution Française qui en l’occurrence n’a point fait preuve de lumière, mis en musique par l’instruction obligatoire à partir de la fin du 19ème siècle, outrageusement développé par l’avènement de la radio et surtout la télévision à partir des années 1960 et inscrit dans le marbre ou plutôt dans l’article 2 de la Constitution en 1992 par l’amendement Toubon-Lamassoure : la langue de la république est le français... (...)

“Faire cesser le linguicide des langues autochtones du territoire”

Eskolim - Nos langues sont déjà en régime d’interdiction d’usage pour tout ce qui est, juridique, administratif, de liberté très limitée dans la sphère économique et dans l’audiovisuel public. Maintenant leur usage est interdit en milieu scolaire, ce qui avec tous les interdits précités, est le dernier coup porté afin de s’assurer qu’il n’y aura plus de locuteurs.
La défense de la diversité ne se divise pas, elle vaut pour l’ensemble du vivant, elle vaut pour toutes les langues, toutes les cultures... C’est le poing levé que Basques, Bretons, Alsaciens-Mosellans, Corses, Catalans et Occitans, répondront à cette sentence sans appel autant qu'il le faudra et pour commencer samedi prochain 29 mai dans les différentes régions. (...)

Murgiltze eredua defenda dezagun!

Euskal Konfederazioa & Pour Que Vivent Nos Langues kolektiboa - Ez dugu utziko gobernu hau gure eskolak hesten, gure hizkuntz eskubideak zangopilatzen eta euskaraz bizitzeko dugun asmo fermua itotzen.
Maiatzaren 29an, 16:00etan, denak Baionako Lauga kiroldegiaren aitzinera "Euskarak murgiltzea behar du – L'immersif en danger" lemapean iraganen den manifestaldira.

L’euskara a besoin de l’immersion

Collectif Pour Que Vivent Nos Langues et Euskal Konfederazioa - Une journée d’action est prévue le 29 mai afin de dénoncer les attaques que subit l’enseignement des langues régionales, mais aussi pour manifester la diversité, la vitalité, et la présence évidente de ces langues dans les territoires.
Au Pays basque aussi nous nous rassemblerons, car l’enseignement de l’euskara se heurte à de nombreux obstacles, dans les différentes filières, dans le primaire comme dans le secondaire. Plusieurs rendez-vous sont organisés dans les jours qui viennent, où parents et élèves manifesteront leur désaccord... Le 29 mai, un grand rassemblement est organisé à Bayonne à 16 heures. «Euskarak murgiltzea behar du / L’euskara a besoin de l’immersion». (...)