Iritzia

Zauri sakonagoa

en Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Espainiako hauteskundeetatik sendo atera da EAJ. Edozein ekaitzen aitzinean beti zutik segitzen du, zurzuriaren gisan.
Ikusgarria izan da, ordea, haritza nola erori den, huntz hostoek gora egin duten bitartean: EH Bildu-ren emaitza txarrak ezin dira ulertu abenduaren 20ko testuinguruan edo Podemosen agerraldiaren ikuspegitik bakarrik. Erro sakonagoak dituzte.
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Retour sur la Cop21

L'accord Cop 21 signé au Bourget par les 194 pays participants laisse une impression plus que mitigée. Certains n'y voient que poudre aux yeux et hypocrisie, d'autres le début d'une prise de conscience de la gravité du réchauffement climatique.
Tout reste à faire et pourtant rien ne sera comme avant.
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Une victoire historique

On imaginait que ce serait un score étriqué, ou, encore une fois, un bon résultat mais sans la "gagne". Jamais, même dans nos rêves, on n'avait pensé possible de progresser de vingt mille voix entre deux tours, de 32.000 à 52.000 électeurs. Ces milliers de Corses ont, en ce 13 décembre 2015, écrit une page glorieuse de l'histoire de la Corse.
Cette poussée de l'électorat nationaliste entre les deux tours est un phénomène politique d'une ampleur rare et considérable. Il va bien au-delà d'une union réussie de deux démarches nationalistes.
Ulertu

Bouleversement politique en Espagne et au Pays Basque

Le nouveau parti de gauche Podemos arrive en tête en Hegoalde au détriment des indépendantistes qui voient fondre leur représentation. Paradoxe : la représentation abertzale baisse, mais augmente le nombre des députés prônant une consultation référendaire sur l’avenir du Pays Basque.
Le quadri-partisme qui divise l’Espagne rend le pays difficilement gouvernable. On parle déjà de nouvelles élections.
Ulertu

Podemos et ses quatre groupes parlementaires

Le succès de Podemos qui se confirme à chaque élection ne semble pas être un feu de paille lié à la crise ou à la corruption. Comme le FN en France, il s’agit d’une lame de fond qui traverse le corps social tout entier et risque de s’enraciner durablement.
Demeure entière la question de ses alliances pour parvenir au pouvoir et faire ses preuves.
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Fin damnée

On ne s'est pas ennuyé en 2015. Il y a bien sûr ces actes fascistes commis par des décérébrés, en janvier ou en novembre. Et tous les autres événements, moins sanglants et moins cruels, mais parfois étonnants, risibles ou inquiétants.
Étonnants, comme ces mesures de gauche et écolo que vient de prendre ce gouvernement avec une complémentaire santé pour tous les salarié(e)s, une nouvelle prime d'activité, la “taxe tampon” qui passe de 20% à 5,5%, l'indemnité kilométrique vélo ou l'interdiction des sacs plastiques dans les magasins. Comme le retour de Nanard en politique. Bernard Tapie n'a pas toujours bonne presse mais s'y connaît en foot
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La percée est une addition

L'Edito du mensuel Enbata - Alors que le débat des élections régionales s’animait sur le rempart dressé face à la vague du Front national dans l’hexagone, le destin de la Corse prenait par surprise l’opinion publique française, sa classe politique et médiatique. Une percée nationaliste Corse, qu’on n’aurait pas vu venir, prenait démocratiquement le pouvoir de l’institution insulaire taillée sur mesure par le Statut particulier dessiné par Joxe en 1991, revu par Jospin en 2002.
Rien de tout cela pour qui comprend la trajectoire nationale corse depuis l’acte fondateur de la cave d’Aleria, en août 1975, prise au fusil de chasse par Edmond Simeoni et les premiers abertzale dont son frère Max.