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Unique mieux que multiple

L'Edito du mensuel Enbata - Désormais, une opposition à l’EPCI unique prend forme. Après le rejet, elle tend à s’organiser, à élaborer une contre proposition dont elle doit convaincre de sa pertinence. Mais, où est la cohérence de ceux qui s’opposent à l’EPCI unique pour sa complexité de gestion alors qu’ils proposent une strate supplémentaire au fameux mille-feuilles tant brocardé?
Et, s'il est vrai que l’EPCI unique n’est pas encore élu au suffrage universel, il s’y rattache cependant par la désignation de ses membres sur le bulletin de vote des municipales. Alors que les délégués à la fédération de nos opposants sont désignés entre élus des interco. On voit bien comment se dilue ainsi la légitimité démocratique.
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Derniers remous

Le contenu de la luxueuse plaquette diffusée par les quatre maires, vice-présidents de l’Acba, dont l’objectif est de couler le projet d’EPCI unique pour Iparralde ainsi que la position du Medef Pays Basque qui, soudain, monte au créneau sont étonnants.
Tout ceci n’est qu’habillage et babillage.
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Le lehendakari c’est le peuple

En recouvrant la liberté, Arnaldo Otegi retrouve naturellement sa place de leader de la gauche abertzale.
Il sort même renforcé dans sa stature politique par cette longue captivité et il a toute latitude pour remettre son parti en ordre de marche et en bouleverser la culture selon un nouveau schéma stratégique.
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Identité ou identitaire ?

Donner au Pays Basque une institution qui lui soit propre est une nécessité légitime, conforme à son identité et à sa réalité territoriale. Notre identité demeure plus que jamais le socle qui nous unit, nous rassemble à un moment où nos sociétés semblent tant en manquer. Cette identité a été et demeure un élément de dynamisme et de développement territorial sans équivalent ailleurs.
Ces mots sous ma plume ne vont pas étonner les lecteurs avertis d’Enbata qui me lisent depuis un certain temps déjà. Pourtant l’honnêteté intellectuelle aurait dû me conduire à les mettre entre guillemets, car je ne suis pas l’auteure de ces lignes qui sont la profession de foi des opposants(1) au projet d’un EPCI unique en Pays Basque !
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Aux frères de la Côte

L’avenir est clairement à la complémentarité de la Côte basque et du Pays Basque intérieur, à leur coopération, à leur solidarité, et non au chacun pour soi, à l’isolement égoïste et stérile.
Une cité hors-sol n’a pas d’avenir. Pensez-y, chers édiles des cités balnéaires, osez regarder au-delà du court terme. Gardez-vous de mépriser les bouseux du terroir, n’insultez pas l’avenir, ne dites pas “fontaine, je ne boirai pas de ton eau”, déjà elle étanche votre soif et arrose vos douches : vous ne pourrez pas vous passer de nos sources !
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EPCI unique : “Gero dionak, bego dio”

Quatre maires de l'ACBA sont en campagne contre la reconnaissance territoriale du Pays Basque Nord. Pourtant, trois constats s'imposent aujourd'hui en faveur de l'EPCI unique. Malgré cela, toutes les gesticulations sont bonnes pour éviter la première reconnaissance territoriale du Pays Basque que représenterait l'intercommunalité unique.
Face à ces maires qui ont franchi la ligne rouge d'une opposition frontale à une première reconnaissance institutionnelle d'Iparralde que vont faire les abertzale qui participent aux majorités municipales à Biarritz et à Bidart ?
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Faire un avec nos différences

Isabel Capdeville, Inter-Amap Pays Basque - Les différentes AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) d’Iparralde (regroupant 1500 familles) proposent une double approche de la place de l’agriculture dans le futur l’EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) Pays Basque. Une Communauté Pays Basque unique pour quoi ? Une agriculture pour quoi faire ?
Nous vivons sur un territoire qui veut porter un sens et où peuvent se rencontrer deux mondes (l’urbain et le rural ou la Côte et l’Intérieur). Ne le morcelons pas, ni dans ses compétences, ni dans ses particularités.
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Référendum piège à c…

Ce qu'il se passe à Notre-Dame-des-Landes concerne directement tous ceux et celles qui luttent pour qu'un autre monde soit possible.
Dans le cas NDDL comment imaginer une instance organisatrice neutre favorisant la bonne information des citoyen-ne-s sur l'impact du projet, son coût financier, écologique, les alternatives possibles etc, quand on sait que des rapports défavorables au projet ont été systématiquement mis sous le boisseau?