Iritzia
Chronique estivale
Je ne sais si notre campagne publique de 1983 organisée par les Herri Talde de l’époque sur la dénonciation du tout tourisme dont le support, pas forcement adapté, “Touristes attention, le Pays Basque n’est pas à vendre !”, avait pendant quelques temps limitée la casse. Le tout relayé par Iparretarrak qui faisait parler, chez nous, la poudre… et le gaz.
Force est de constater qu’aujourd’hui, ce tout tourisme-là se porte bien. Avec ses postes de saisonniers précaires et parfois exploité( e)s, son nombre effrayant de maisons secondaires, son foncier qui atteint des sommets inaccessibles pour la plupart des indigènes d’Euskal Herria, des pollutions croissantes, et nos langues et cultures toujours plus menacé(e)s.