Iritzia

Segur que tomba

Dans quelle mesure la stratégie catalane d'avancer vers l'autodétermination en dépit de l'opposition de Madrid peut-elle aider le Pays Basque à ouvrir un deuxième front en Espagne ?
Le rappel des paroles de la chanson culte de Lluis Llach L'Estaca: “Si estirem tots, ella caurà, si jo l'estiro fort per aquí i tu l'estires fort per allà, segur que tomba, tomba, tomba” permet de répondre à la question. (...)
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Contre la verticalité

A chaque pas, l’on se heurte à la verticalité du pouvoir politique dominant et du système économique en vigueur. Le caractère olympien du pouvoir central tend à se renforcer de façon inquiétante à travers le monde, y compris dans des Etats en principe démocratiques : Russie, Turquie, Vénézuéla, Pologne, Hongrie, Espagne… Pour être moins brutale, cette tendance existe aussi dans la République Française, personnifiée par la figure du monarque républicain élu au suffrage universel direct, avec mandat impératif de faire des miracles dès les cent premiers jours de son règne.
Le Pays Basque fourmille d’initiatives, il est bien engagé dans la voie des solutions alternatives. Volonté, imagination, créativité, autogestion, solidarité au dedans et au dehors, voilà me semble-t-il des qualités porteuses d’avenir face aux verticalités dinausoriennes. (...)
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Ne coupez pas ! (*)

Saint Édouard et Saint Emmanuel, guidés par une foi et une lumière divines, sont en train d’affûter leurs ciseaux. Ces saintetés, aidées par le bras armé de Sainte Muriel, veulent utiliser leurs outils tranchants que leur ont confié, déboussolés, les 24% des suffrages exprimés (18,2% des inscrits) lors du premier tour des élections présidentielles.
“Déboussolés” car Saint Emmanuel a effectué le plus grand tour de passe-passe qu’aucun homme politique, ni même Saint François le béarnais, n’avait réussi à faire jusqu’alors : faire prendre des vessies pour des lanternes à toutes celles et ceux qui ont gobé son fameux “ni droite ni gauche” comme succédané aux échecs, notamment socio-économiques, des précédents gouvernements. Saint Nicolas de Neuilly et Saint François de Pénélope réunis en ont rêvé, Saint Emmanuel l’a fait : faire du vieux avec du jeune ! Avec Jupiter, c’est En Marche arrière toute ! (...)
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Bakea denen artean

2016-ko abendoaren 16-an, bost bakegile arrestatu zituzten Luhuson, ETAren armen neutralizatzen ari zirela. Irailaren 30-ean, berriz Luhuson, Kulturgile Ekimena artista kolektiboak 12 ordu bakearentzat deitu mobilizapen eguna antolatu du, kantaldi, bertso, hitzaldi eta kontzertuak eskainiz. Abenduaren 9an Parisera joateko deia zabaltzeko. "Parise behar dugu mugiarazi. Eta Madrile ere eginen da."
Hara karia hortara egin mintzaldia eta Bakegileen abenduaren 9ari begirako bilkura publikoen berri (...)
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Legalitate espainola & legitimitate katalana

Joseba Alvarez (Argia.eus-etik) - Estatu espainoleko epaileek, hedabideek eta klase politikoak –ezkerrak zein eskuinak– Catalunyako Parlamentak onarturiko Erreferendum Legea eta Trantsizio Juridikorako Legea legez kanpokotzat jo dituzte, Catalunyaren Alde Bakarreko Independentzia (DUI -Declaración Unilateral de Independencia) deklaratzeko aukera ematen dutelako. Ez omen dira Legeria espainolean kabitzen. Horrenbestez, erabateko talka egin dute Catalunyan herritar gehienek onartzen ez duten Espainiako “legalitateak” eta herritar gehienek “legitimatu” dituzten Catalunyako Legebiltzarrak onartu dituen bi lege egitasmo garrantzitsu horiek.
Eta guk zer? Hemen gure bidea egin behar dugu... desobedientziaz jokatu beharko dugu, “legalitate” espainiarraren barruan ez baitugu irtenbiderik aurkituko. Bi hitzetan esanda, gurea eraiki behar dugu, beraiena deseginez. (...)
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Kosovo-tik Katalunia-ra

Kosovo eta Kataluniaren arazoen artean konparaketa batzuk egin dezakegunik bere buruari galde diezaioke batek baino gehiagok.
Puntu komuna da, naski, biak oinarri etniko bat duten nazio askapen mugimenduak direla-eta.(...)
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Per Catalunya ! la liberté des nations doit l’emporter

Quel est ce «droit» qui prétend nier celui des «peuples à disposer d'eux-mêmes»?, s'interroge le philosophe Yves Roucaute. Professeur de sciences politiques à Paris X-Nanterre et auteur de plusieurs ouvrages dont La puissance d’humanité, éditions François-Xavier de Guibert, 2011.
"Le mardi 10 octobre, en proclamant ouvert le chemin de l'indépendance, en donnant un temps pour le dialogue et en -dénonçant la stratégie de peur déclenchée par Madrid, le président de la région de Catalogne, Carles Puigdemont, a appelé chacun à sa responsabilité. " Nous ne sommes pas des fous, pas des putschistes ", mais " un peuple ne peut accepter un cadre qui ne lui convient pas ". L'Europe restera-t-elle sourde, une fois encore, à la demande pacifique de cette Catalogne qui réclame depuis quatre siècles le droit de choisir son destin ? L'Espagne persistera-t-elle à jouer le conflit civil au lieu de l'apaisement ?"(...)
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La diabolisation des Catalans est inutile et injuste

Dans une tribune au journal Le Monde, parue le 12 octobre 2017, Nicolas Marty, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Perpignan Via Domitia, estime que le débat soulevé par les velléités sécessionnistes catalanes conduit de nombreux commentateurs à présenter une image fausse d’une crise prévisible.
"Le référendum n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel sans nuages. Cette crise était prévisible. Elle s’appuie sur la convergence entre un sentiment profond de la société catalane et un ensemble de faits récents. La Catalogne se considère très largement comme une nation. Mais ce n’est pas un nationalisme borné et chauvin. Les Catalans sont des gens ouverts sur le monde, très favorables à l’Union européenne (UE) ; ils ne défendent en aucun cas un nationalisme de puissance, mais plutôt un nationalisme d’existence. La force de ce phénomène a été décuplée par une séquence politique qui, depuis 2010, a vu le gouvernement espagnol enchaîner une invraisemblable succession d’humiliations et de manifestations d’autoritarisme." (...)