Autopsie électorale sommaire

Au lendemain du premier tour des élections départementales, l'abstention, un peu moins forte que prévu, demeure un fait installé.
Ainsi, les abertzale, en plaçant cinq binômes au second tour, engrangent, sur le plan psychologique, des ttantto précieux.

Le grand bond en avant

On a longtemps glosé sur la lenteur de la progression du score électoral abertzale. Plusieurs décennies ont été nécessaires pour sortir de l’étiage originel des premiers résultats depuis la naissance d’Enbata à Itxassou en 1963. C’est aujourd’hui, avec les départementales des 22 et 29 mars, une véritable rupture de cette longue marche. Nous sommes passés, pour Euskal Herria Bai, de 8,89% lors de la dernière consultation sur l’ensemble d’Iparralde aux législatives de 2012, à 16,09% des exprimés au premier tour du 22 mars 2015.
En moins de trois ans nous avons doublé notre score. Avec une abstention plus forte aujourd’hui, nous sommes cependant passés de 11.517 voix en 2012 à 17.779. Jamais notre représentation n’a été aussi haute. Même dans l’agglomération BAB, où notre étiage reste toujours bas, nous sortons de la marginalité avec des résultats allant, sur les cinq cantons, de 6,53% à 9,83% soit, là aussi, une progression.

Réflexions de campagne

Les 17.779 voix obtenues par EH Bai au premier tour d'élections départementales confirment que le resserrement des trois partis de la gauche abertzale dans EH Bai porte ses fruits.
Candidate dans le canton Baigura-Mondarrain, voici mon vécu de campagne électorale.

Abertzaleak aitzina

1965 garren urtean, Enbatak lehen aldiz hauteskundeetan hautagaiak aurkeztu zituen hauteskundeetara: Iparralde guztian ehunetik bosta gutxi gorabehera lortu zuten abertzaleek, hau baita aurtengoetan erdaldunenak diren BAB ko hirigunean lortzen duten baino gutxiago.
Benetan aurrerapen ona egin dela eta etorkizuna goibela ez dela aitor dezakegu.

Le syndrome du Titanic ?

C’est le titre du dernier bouquin de Nicolas Hulot, il nous explique que tel les passagers du fameux paquebot, nous fonçons dans la nuit noire avec l’égoïsme et l’arrogance de ceux qui sont convaincus d’être “maîtres d’eux-mêmes comme de l’univers”.
Pourtant on n’a jamais autant parlé de développement durable, de transition énergétique ou écologique et nous filons voile au vent vers la conférence de Paris. Mais au quotidien, il demeure toujours aussi difficile de plaider pour une inscription concrète de ces concepts au coeur même des politiques publiques ou des projets.

Nous sommes Grecs

La crise, l'austérité, le chômage, ne frappent pas tout le monde.
Des pauvres et des sans-emplois de plus en plus démunis, des détenteurs du capital de plus en plus fortunés, voilà la réalité de la dérive de deux mondes qui ont bien peu de choses en commun qui illustrent l'accroissement des inégalités en Europe.