Continuer sur le chemin de la paix
Nous étions dans une situation surréaliste. Une organisation armée voulait désarmer, de manière ordonnée, digne et sécurisée et les polices française et espagnole l’en empêchaient. Partout ailleurs, les Etats concernés auraient aidé à rendre irréversible et ordonné le désarmement d’une organisation clandestine ayant décidé de mettre fin à sa confrontation violente avec eux. Ici, ce fut le contraire et ce choix eut des conséquences bien précises. On maintenait artificiellement une situation de tension et de crispation.
Le nouveau contexte, créé par le 8 avril, doit pouvoir permettre la libération des autres prisonniers gravement malades ainsi que les premiers rapprochements et regroupements de prisonniers.Voir qu’à des gestes de bonne volonté répondent d’autres gestes de bonne volonté ne peut qu’enclencher une dynamique positive qui profitera à tout le monde, basques, espagnols et français. (...)